L’oliban

L’odeur de cette huile essentielle issue de la résine de l’arbre à encens nous relie au 7ème archétype. Le cosmique, le néant, le tout, le divin, la mort, l’après-vie. selon nos croyances cette porte existentielle se colorera d’une façon ou d’une autre. Ainsi pour certaines personnes la mort se rappellera à leur conscience par le souvenir d’un deuil douloureux ou de leur propre mort.
D’une façon plus générale l’encens favorise une conscience au delà de ce qui nous apparaît comme la réalité ; mais, qu’est ce que la réalité ?
Cette odeur favorise la connexion avec la partie sublimée de notre être, celle qui sait que le temps est une illusion. L’état méditatif est par ailleurs facilité sous odeur d’oliban. Depuis des millénaires l’homme utilise cette odeur pour inciter les fidèles de multiples religions à se relier au divin. Et l’encens flotte encore aujourd’hui dans les églises et les temples.
Des chercheurs allemands ont mis en évidence deux effets de l’encens sur l’homme :
Un ralentissement du rythme cardiaque associé à une meilleure oxygénation du cerveau. Ce qui provoque un relâchement musculaire général, une profonde détente, sans sombrer dans le sommeil puisque la diminution du flux sanguin apporté au cerveau est compensée par une meilleure oxygénation de ce dernier; Le paradoxe recherché par tous les adeptes de la méditation : un esprit éveillé dans un corps endormi ! Quand la science rejoint la tradition.
L’une des questions posée par l’archétype de l’Au-delà via l’oliban est : « Te crois tu mortel ? » Si la souffrance vient d’une assimilation de la conscience seulement au corps et rien qu’au corps avec sa fin inéluctable, la réponse à cette question serait oui ; si la conscience s’assimile seulement à l’esprit et rien qu’à l’esprit, la réponse en serait non. La synthèse de cette dualité est l’acceptation d’être à la fois mortel et immortel, un corps et un esprit. Afin de n’en renier aucun et prendre soin des deux avec le même amour !

 

La rose

Exemple de la rose.

L’odeur de la rose nous relie au 4ème archétype, celui de l’amour.
Les symboles qui associent la rose au coeur et à l’amour sont multiples ; citons-en simplement quelques uns telle la coupe du Graal (qui aurait recueilli le sang du christ en croix) qui est assimilée à une rose; l’ordre de la Rose-Croix place également la rose au centre d’une croix.
Offrez un bouquet de rose et l’amour passe, dit-on.
Dante, quant à lui compare l’amour paradisiaque au centre de la rose : « Au centre d’or de la rose éternelle, qui se dilate et va de degré en degré et qui exhale un parfum de louange au soleil toujours printanier, Béatrice m’attira ».
L’une des questions essentielles que cette odeur nous invite à nous poser est : « Comment aimes-tu ? ».
Elle révèle notre attachement ou notre difficulté à aimer. Ces deux tendances représentent la dualité de l’archétype, et les souffrances qui lui sont associées. L’attachement à aimer provoque un excès de sentimentalisme et rend prisonnier du « oui » : c’est la souffrance par le reniement de soi.
La difficulté à aimer provoque un excès d’autoritarisme et rend prisonnier du « non », cela crée la souffrance par le reniement de l’autre. Le juste milieu donnera l’équilibre; la sagesse populaire le proclame bien avec son « qui aime bien châtie bien ». La synthèse de l’archétype amoureux demande l’acceptation de s’engager dans la relation en aimant parfois l’autre, parfois soi-même, les moments magiques entre tous étant ceux où les deux amours sont présents simultanément : c’est le Mariage, au sens noble du terme.




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